vu sur les journeaux ....

[deudeuche91]

LE PROGRES.FR
vu le 11/08/12

Même les plus grands nostalgiques de l’Aérotrain ne voient pas ce projet rebondir dans un avenir relativement proche quarante ans après son abandon. Les trains à sustentation magnétique qui utilisent une autre technologie mais se dispensent, eux aussi, de contacts avec les rails ne se sont pas encore imposés au Japon et Allemagne où ils ont battu des records de vitesse.

La technologie du coussin d’air a en revanche connu d’autres applications. La société Bertin Technologies, qui s’est développée et diversifiée, a mis au point des équipements de manutention sur coussins d’air. Ils permettent de déplacer la fusée Ariane à Kourou ou encore les tribunes du Stade de France pour ses multiples configurations. Bertin Technologies, qui se veut toujours à la pointe de l’innovation, travaille notamment pour les secteurs de l’énergie, de l’environnement, de la défense, de l’aéronautique et de l’espace.

[deudeuche91]

LE PROGRES.FR
vu le 24/09/11

20 ANS AVANT…. Aérotrain/TGV : il ne devait en rester qu’un
Décidé dans les années 60 pour redynamiser le transport ferroviaire, le projet « TGV » (à l’époque, ce sigle désigne un « Turbotrain à grande vitesse ») a subi de nombreux revirements.

Rapidement, deux projets sont mis en concurrence : le premier, porté par l’ingénieur Jean Bertin, est un aérotrain, sur coussin d’air, qui atteint 400 km/h. Il établit un record du monde à 430,7 km/h. Mais malgré des essais très concluants, il ne verra pas le jour : en 1974, Pompidou lui préfère le second projet : le TGV-001, qui avait été présenté à la presse à Belfort le 29 septembre 1972 (photo). Un train thermique, à turbines à gaz, conçu par Alsthom pour la SNCF. Certains dénoncent d’ailleurs des pressions de l’entreprise ferroviaire pour « tuer » l’aérotrain. Seul vestige de ce dernier, la ligne d’essai en béton de 18 kilomètres de long et 5 mètres de haut, qui se dresse au nord d’Orléans, le long de la nationale 20… et de la voie ferrée.

Pour le TGV, c’est la victoire. Le moteur thermique sera remplacé, après le choc pétrolier, par le choix de l’électrique. Au niveau technique, il faut tout reprendre de zéro, mais le TGV ne dépendra plus, alors, des variations importantes des cours du pétrole.

[Snick]

Pompidou lui préfère le second projet

je croyais que justement Pompidou était fasciné par l'aérotrain et que malgré les pressions sous son mandat la ligne cergy la défense avait été signé ?

[sav]

apres le decé de pompidou gisgard est au pouvoir c est plutot lui qui fera capoter le projet aerotrain

[lega]

Oui, c'est Giscard qui a préféré le TGV.
Pompidou, lui, était un fervent défenseur de l'Aérotrain.

A+

[Damien D.]

A ce propos j'ai encore croisé VGE moi....

[Lechat78]

Encore ! Ma parole il te kiff ! Je vais finir par croire que ce n'est pas du hasard vos rencontres lol

[Damien D.]

Je verrais bien demain =)

[leo-81]

Mouais, je crois quand même qu'il faut faire attention à ne pas être trop manichéen non plus

Sur wikipédia, je lis que la ligne TGV Paris-Lyon a été signé le 5 mars 1974 (ironie du sort, le même jour que le record de l'I-80 trop lol la France), soit sous le mandat de Pompidou, un mois avant son décès.

Et sur la page de wikipédia consacrée à VGE, on lit que lorsque celui-ci était ministre de l'économie du Président Pompidou, tout juste avant de devenir président lui-même, il était favorable à l'aérotrain plutôt qu'au TGV. On a bien vu qu'il avait changé d'avis après et que c'est lui qui a donné le coup d'arrêt final en juillet 1974, mais je crois que c'est vraiment loin d'être le seul responsable de la mort du projet. Il a forcément dû être "harcelé" par la SNCF + l'union des métallurgistes qui avait financé sa campagne présidentielle pour être sûr de ne donner aucune chance à un projet concurrent vu comme une menace pour leurs intérêts.

Donc déjà, c'est faux de dire que c'est après l'abandon du contrat Cergy-La Défense que la construction du TGV Paris-Lyon a été décidée. Le projet de l'aérotrain a été tué véritablement à petit feu : d'abord en choisissant son concurrent pour la liaison Inter-Urbaine Paris→Lyon en mars ; puis ensuite en annulant le projet Sub-Urbain Cergy→La Défense en juillet. Les 2 projets n'étaient pas étroitement liés l'un à l'autre.

Et dire que Pompidou était un fervent défenseur de l'aérotrain, bof bof, c'est sûr qu'il a été sensible et attentif au projet de Bertin, mais bon, il a pas non plus eu les c******* de tenir tête aux pressions exercées par les lobbies ferroviaires...

Je pense que c'est surtout la capacité des cadres de la SNCF à faire pression sur les gouvernements qui a réussi à faire échouer le projet. En tout cas, tout ça donne une idée du mal de chien que Bertin a dû se donner et toutes les difficultés qu'il a pu rencontrer... Paix à son âme.

[lega]

Salut,

Je suis d'accord avec ton analyse. Elle résume bien la situation.
A part que je n'avais jamais entendu dire que VGE avait été pour l'aérotrain. Le virage a sans doute eu lieu lors de la campagne (ou de la pré-campagne).
Quant à Pompidou il a été certainement le seul en haut lieu à défendre Jean Bertin pendant plusieurs années.

A+

[cyril]

Peut être qu'en echange de financements il a du préférer le TGV

[leo-81]

Oui, ce qui m'a fait dire ça c'est quelques infos trouvées sur wikipédia : en fait Giscard, jusqu'en 1974 (quand il était ministre des transports), voyait le projet de TGV comme un "caprice de cheminots" et préférait plutôt l'aérotrain. Et j'ai aussi lu que, début 74 pendant le conflit entre l'aérotrain et le TGV pour l'attribution de la ligne Paris-Lyon, Pompidou présidait une réunion pour les transports avec une masse de dossiers à traiter, dont le projet TGV et la poursuite des études de l'aérotrain. Et c'est un partisan du TGV qui a fait exprès de glisser le dossier de l'aérotrain au fond de la pile des dossiers, histoire que Pompidou ait le moins de chances possibles d'avoir le temps de le traiter. Le dossier n'a effectivement pas été traité, puisque Pompidou, déjà bien malade (il allait décéder de son cancer quelques mois plus tard), a coupé court à la réunion bien avant l'heure de fin prévue, et après avoir traité le dossier tgv ce qui a permis "d'enterrer" l'aérotrain et d'accélérer le processus TGV. Ca s'est un peu joué "à un cheveu" ^^

Giscard a dû vraiment basculer de côté après son élection je pense, avec la pression de l'UIMM et de sa femme issue de la famille Schneider.

Et oui je crois bien que Pompidou était un des seuls "vrais" défenseurs de l'aérotrain...